jeudi 17 février 2011

Gigondas


                                                                                        photo Synd. de l'AOC Gigondas

                      photo Synd. de l'AOC Gigondas





  Outre un panorama unique sur les spectaculaires échines calcaires, le survol des dentelles de Montmirail en hélicoptère permet de prendre la mesure du relief particulièrement tourmenté de l'immense massif forestier, largement recouvert de pins d'Alep, de chênes verts ou blancs, de noisetiers. Et de ramener la vigne à de justes proportions : rares sont en effet les parcelles qui s'accrochent au-delà de 400 mètres d'altitude, comme noyées au milieu de la garrigue ou des bois - sur des sols parfois calcaires à l'excès. Un paysage figé dans le temps, puisque tout déboisement est désormais interdit. La diversité des teintes, du gris ou gris bleuté (marnes), au blanc des éboulis calcaire, en passant par les nuances ocre, donnent par ailleurs une idée de la grande diversité des sols. 

  Le vignoble de l’appellation Gigondas dégringole ensuite au pied du massif, sur les formations superficielles de coteau ou de bas de pente, avant d'investir le plateau de l'Ouvèze. En longeant la rivière vers le sud jusqu'à Sarrians, l'appellation Vacqueyras prend le relais. Les formations superficielles de plaine y prédominent logiquement, davantage encore que sur Gigondas, avec près des deux tiers de la surface viticole. 

                                                                                                             photo O.Coudert

                                                                                  photo O.Coudert

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